Fille de 3 ans brutalisée ?


Bonsoir,

Je viens de recevoir le message ci-dessous totalement bouleversant et révoltant. Voir-ci-dessous.

Naturellement il faut qu’une personne expérimentée étudie très sérieusement ce dossier. Mais qui va le faire ?

A quel bureau totalement indépendant et honnête cette femme peut-elle s’adresser pour savoir ce que sa fille de 3 ans a subi ?

Et quelle organisation totalement indépendante pourra apporter son soutien à cette femme qui réclame de l’aide ?

Merci à vous d’aider cette femme. Voilà son adresse email : Tudor Nela tudornela12@yahoo.com

Et merci aussi de répondre à mes questions.

Salutations.

Michèle Herzog

Rue St-Georges 10
CH- 1091 Grandvaux
Tél. 079.655.21.86



De : Tudor Nela <tudornela12@yahoo.com>
Envoyé : dimanche 8 décembre 2019 00:21
À : mh@herzoginfo.chcmpjv@protonmail.com
Objet : abus SPJ

Bonjour,


D'abord, sachiez que je soutiens l'initiative vaudoise contre les abus d'autorité par ma signature. Toutefois, j'ai besoin de votre aide, j'ai besoin d'être moi même soutenue.

Aidez-moi, s'il vous plait, je suis désespère ! Depuis le mois de mars dernier je ne dort plus la nuit. Pourtant je vis des cauchemars, car je cherche la vérité, je demande la justice, et personne m'entends. Pour me décourager, il m'ont pas accordé l'aide pour l'assistance judiciaire et je ne peux plus payer les frais et l'avocat. 

Le 26 avril 2019, j'ai porté une plainte pénale suite à l'hospitalisation de mon enfant, afin de savoir si ma fille âgée de 3,3 ans  a été abusé ou maltraité. D'après le dossier médical, j'ai été certaine que la justice va tout éclairer et va établir ce qui s'est passé avec mon enfant; J'ai été certaine que la justice va découvrir les abus du SPJ: le fait que l’assistante sociale n'a pas assisté l'enfant, et que pour cacher la vérité, ils ont donné leur avis de sortie de l'hôpital, sans avoir les compétences médicales, ni le droit légal; sans que l'enfant soit évalué. 

Comme des pressions ont été faites, pour que je renonce de savoir à ce qui est passé, j'ai contacté un avocat. Il a fait des démarches, afin de savoir si des investigations ont été faites, mais rien a été fait. Le 3 juillet 2019, une Ordonnance de non-entrée en matière a été émise par le Ministère Public de Vevey. 

C'est pourquoi, le 12 juillet 2019, l'avocat a formulé recours.

Le 25 octobre, j'ai adressé un courrier chez le Médecin responsable aux urgences d'Aigle pour afin d'avoir un rendez-vous avec les deux doctoresses qui ont consulté l'enfant. Il a refusé au raison que les deux doctoresses ne travaillent plus à l'hôpital.

Le 25 novembre 2019, j'ai envoyé un complément pour la plainte du 26 avril, au Ministère Public de Lausanne, pour la même cause d'abuse/maltraitance de l'enfant mineur, en espérant que je serai entendue. 
Comme ça, le 28 novembre 2019, le Ministère Public a réagis, il a décidé l'arrêt contre le recours, et n'a pas été pris en compte le complément "car, a été déposé en dehors du délais de trois mois". Alors, que j'ai fait référence à la même cause, pour laquelle j'ai porté plainte au mois d'avril, pour laquelle jamais j'étais entendue. Et pour une telle cause il n'y a pas de délais et des investigations doivent se faire sans plainte. 
Pour que j'arrête les recherches de la vérité, le Ministère Public a refusé de m'accorder de l'aide pour l'assistance judiciaire; il a décidé que je dois payer 660 Chf, les frais pour la procédure. En plus j'ai reçu la facture de l'avocat de 3300 Chf.

A ce jour, j'ai le droit d'adresser un autre recours au Tribunal Fédéral, avant le 2 janvier 2020. Mon problème est toujours en lien avec mes difficultés financières, et que ne me reste pas beaucoup temps. 

C'est pourquoi, je cherche des solutions, voir si des parents qui comprennent la situation et sont disposés de m'aider pour que je puisse payer les frais de procédure et les prestations de l'avocat, afin de faire un autre recours.



Pour résumer:
Le 23 mars dernier, ma fille âgée de 3 ans et 3 mois a été chez son père.

Le 31 mars 2019, une semaine après la visite, la fille a réagi. Quand je lui ai dit que le père viendra la voir,  elle a commencé pleurer, crier, dire qu'elle ne veut plus aller. Disait aussi que le père l'a fait mal, qu'il a mordu les mains, les doigts. 
Le père est venu, lui a proposé d'aller sur la place des jeux, mais elle ne voulait plus sortir avec lui; elle pleurait…..

Le même jours, le 31 mars 2019, j'ai contacté l'assistante sociale par mail pour l'informer que ma fille refuse d'aller chez son père, qu'elle pleure, dit que le père a lui fait mal et que l'a mordu les mains, les doigts.
J'ai demandé l'assistante d'intervenir vite et de prendre un rendez-vous chez la psychologue du SPJ qui connaissait le cas, étant chargée par le Tribunal de faire l'expertise pédopsychiatrique.
L'assistante a contacté la psychologue, qui a répondu que " de tout façon, elle va voir l'enfant le 12 avril, lors de l'expertise" et qu'elle va voir avec moi, par rapport à la séparation de l'enfant. En fait, l'assistante s'est moqué de moi, en disant d'aller chez le médecin, s'il y a des morsures.
Je suis restée en silence et en souffrance avec mon enfant durant une semaine.
car, les deux, l'assistante et la psychologue, ont refusé d'assister l'enfant.
L'enfant a continué de dire tous les jours qu'il va plus aller chez le père. Elle jouait et d'un coup elle commençait pleurer, de dire qu'il a mal au ventre. Moi, je ne savait pas quoi à faire……..

En fin de la semaine, vendredi le 5 avril, j'ai posé l'enfant à la crèche. L'enfant pleurait et disait avoir mal au ventre. Une éducatrice a lui mis une bouillotte sur le ventre et je suis partie pour travailler. J'ai téléphoné plus tard et j'ai appris que l'enfant va mieux.
Après le dîner, je suis venue pour chercher l'enfant à la crèche. J'ai parlé avec l'éducatrice que l'enfant ne viendra plus lundi, car il ira avec le père chez la psychologue pour l'expertise pédopsychiatrique. L'enfant a compris que le père vient le chercher et a commencé pleurer, de dire qu'il ne va plus, que le père lui fait mal. J'ai été bloquée, ne savais plus chez qui aller car le soir j'aurais du aller au travail; L'éducatrice m'a proposé un numéro de téléphone pour appeler.

C'était comme ça que le 5 avril, j'ai amené l'enfant aux urgences d'Aigle. L'enfant a été consulté à plusieurs reprises par une doctoresse, qui a été toujours en lien avec la doctoresse adjointe de l'hôpital. 
La doctoresse qui a examiné l'enfant, a lui posé la question,
"c'est où que papa t'a fait mal ?" et l'enfant a montré deux fois sur la partie intime

Ce que j'ai appris ce jour aux urgence, m'a choqué, m'a fait mal, m'a beaucoup bouleversé.

Vers 17h00, la doctoresse adjointe, est venue pour me dire qu'une décision est prise. L'enfant est en détresse psychologique, il faut que je dois aller avec lui au Samaritain de Vevey pour que soit suivi par des pédopsychiatres et soit à l’abri de son père.

Deuxième jour, le 6 avril, je me suis rendu avec l'enfant au Samaritain. L'enfant 
n'a pas été évalué même au niveau somatique, ni pris en charge, ni suivi par des pédopsychiatres.

Une confrontation avec le père a été organisé en mon absence, à la demande du SPJ et de la psychologue, elle aussi sans compétences médicales.
Des observations faites par le personnel médical démontrent qu’au vue de son père, l’enfant a pleuré, disait qu’il ne veut pas aller avec lui. Le père est parti pour acheter du chocolat afin de convaincre l’enfant et de descendre avec lui. Deux heures après la confrontation, j’ai trouvé l’enfant avec la voix enrouillée et j’ai demandé le Médecin G. Duvoisin que-est-ce s’est passé ; il n’a pas su me répondre, ou il n’a pas voulu. Depuis l’hospitalisation l’enfant a eu une attitude ambivalente ; d’abord disait qu’il ne va pas aller chez son père car lui fait mail, et après disait qu’il n’a plus mal, car le père a soufflé sur ses mains. J’ai entendu plusieurs fois l’enfant qui demandait le père, « mais, tu, ne vas plus me faire mal ? ».


Je reste entièrement à votre disposition pour des autres infos, voir des documents, les décisions du Ministère Public, le dossier médical, afin de trouver des solutions pour faire immerger les dysfonctionnements du SPJ et surtout les graves injustices.
En attente de votre réponse, je vous prie d'agréer, Mesdames, Messieurs, mes meilleures salutations.

     Nela MICHEL

Annexes possibles à disposition sur demande: les deux plaintes et le recours.

Commentaires

  1. Bonjour Madame, je suis volontiers disposé a discuter avec vous pour échanger piur un début nos expériences et voir ce qui serai éventuellement possible de faite ou voir où trouver une aide qui serai commune. Salutations. Ameena

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