Manif BIT. Place des nations, 18h00, ce mardi 11 juin

Manifestation BIT alias OIT
Place des nations, à la chaise cassée, 
dès 18h00, 
ce mardi 11 juin

Même le président français Emmanuel Macron a lancé à Genève un appel à réformer le capitalisme pour résorber "les inégalités" qui alimentent les extrêmes.

Ce jour, Mardi 11 juin, pour les 100 ans de l'OIT, il a demandé une mondialisation plus sociale pour éviter une nouvelle guerre.
"Nous sommes à l'orée, si nous n'y prenons pas garde, d'un temps de guerre", a affirmé le président français. "Cette économie de marché dans laquelle nous vivons est de moins en moins sociale" et plus financiarisée, a-t-il dit devant la Conférence du centenaire de l'Organisation internationale du travail (OIT). "Quelque chose ne fonctionne plus dans le capitalisme".
"Il faut réagir" alors que des citoyens sont confrontés à une situation qui ne bénéficie "qu'à quelques-uns", selon M. Macron. Et que les défis du changement climatique et des nouvelles technologies doivent être pris en compte dans le monde du travail. Le président refusera tous les "accords commerciaux qui favorisent le dumping social et environnemental".
Celui qui préside le G7 appelle à une réglementation les droits des travailleurs face aux plateformes numériques. Il attend beaucoup de la Déclaration du Centenaire de l'OIT.
Les efforts pour l'avenir du travail ne pourront être menés par un seul pays mais par "un ordre social européen" et sur la scène multilatérale, selon lui. Notamment par un salaire minimum et la protection sociale.
Discussion avec plusieurs syndicats
"Quand le peuple ne trouve plus sa part de progrès, il ne peut plus adhérer à un régime politique", a affirmé le président français. Une situation qui alimente selon lui les extrêmes qui ont progressé lors des récentes élections européennes.
Rendant hommage aux pionniers de l'OIT, il a ajouté qu'"on ne peut construire une paix durable sur la somme des injustices". "Il serait trop long" de mentionner tous les succès d'une institution "qui a changé la vie de millions d'homme et de femmes".
A son arrivée, le président français avait affirmé que ce discours ne constituait pas le début de l'Acte 2 plus social de son quinquennat. Ce dispositif a démarré "en avril", a-t-il expliqué devant les journalistes. Il va demander aux autres pays les plus industrialisés de rejoindre le Partenariat mondial pour la protection sociale piloté notamment par l'OIT.
Critiqué à plusieurs reprises pour avoir délaissé les corps intermédiaires, le président a profité de sa venue à Genève pour rencontrer la délégation tripartite française à la conférence. "Nous avons sans doute à apprendre pour nous-mêmes", a-t-il affirmé dans une sorte d'aveu. Accompagné par sa ministre du travail Muriel Pénicaud, il a admis s'être peut-être éloigné des citoyens dans son approche.
M. Macron devait ensuite signer une déclaration à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour officialiser le lancement en 2020 d'une Académie mondiale de la santé en France. Auparavant, il devait manger notamment le président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Peter Maurer.

Commentaires

  1. WhataBeautifulWorld Youtube Channel
    il y a 2 minutes
    Hier après midi, j'ai fait l'effort d'écouter tout le discours creux et d'autosatisfaction d'Emmanuel Macron à l'OIT pour en faire un résumé finalement court car il n'y avait que des banalités et aucune annonce sinon que Président du G7 il s'engage à créer une nouvelle structure entre l'OIT, la Banque Mondiale, le FMI et le G7 pour déterminer des améliorations sur le droit du travail au niveau mondial en... 2030

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